après une deuxième nuit sur la péninsule de Setúbal, nous nous attaquons à la capitale du pays. le Tage est à traverser et nous visons l'embarcadère avec les trajets les plus rapides: Cacilhas à Cais do Sodré. Trouver le parking n'est pas aisé, rien n'est indiqué parce que les portugais viennent sagement en transports en commun après quelques détours nous y arrivons, nous trouvons aisément de la place et de plus c'est bon marché. nous restons garés ici la journée et nous nous occuperons le soir de chercher un camping.
juste à côté du parking est exposé la Frégate Dom Fernando II. C'est ouvert, nous sommes les seuls visiteurs, alors nous en profitons! il s'agit du dernier voilier armé de canons ayant été en service entre Lisbonne et Goa.
en bas le charme de la navigation par temps de guerre généralisé sur les mers:
on devait bosser dur pour faire tourner ce cabestan:
après cette visite imprévue, nous embarquons:
le ciel est couvert, mais cela s'arrangera durant la journée:
enfin en face, nous sommes au centre et on continue à pied dans le quartier de Baixa.
on est dans la capitale, avec leurs hommages de marbre...
nous sommes dans le pays de la sardine, et on y fait bien sûr nos courses:
les fameux trams circulent un peu partout. si on avait dans le reste de l'Europe à construire des rails là où les portugais les posent, les transports en commun se porteraient mieux.
les rames datent des années 1930 et ont été remises au normes en dans les années 1990.
la cathédrale médiévale est un peu coincée dans la pente:
comme ils roulent partout, on s'en sert aussi:
le fameux ascenseur Santa Justa (qui n'a pas été construit par le Gustave de la tour à Paris!) chose importante: ne pas faire la queue en bas, monter à pied et descendre en suite avec l'ascenseur, en haut n'attend personne.
un autre must de Lisboa, détruit par le grand tremblement de terre et jamais reconstruit: la ruine du Convento do Carmo.
dans le chœur qui a résisté au tremblement de terre, il y a un petit musée:
partout des immeubles couverts de faïences, comme dans le Quartier de Chiado.
puis on va manger là, oui derrière la petite porte à droite:
ça on a appris: quand tu campes autant ne pas économiser la bouffe.
avantage ici: qualité extra, prix corrects et cuisine ouverte toute la journée. convaincus, nous reviendrons le surlendemain.
réconfortes, nous pouvons passer ces adresses certes belles et célèbres, mais pris d'assaut par américains et asiatiques:
sur l'Elevador Santa Justa il y a une terrasse panoramique, avant de descendre avec la cabine, nous montons voir la ville (terrasse payante).
descente à pied pour prendre l'ascenseur:
comme les trams, la cabine est aussi d'origine, mais on voit aussi l’oblitérateur pour les cartes à induction des transports en commun (dont l'ascenseur fait partie).
en bas, un des premiers cinémas de la ville:
l'adresse de référence pour les pâtisseries portugaises:
on reprend un tram, ici une rame presque neuve:
nous allons jusqu'au Miradouro de Santa Luzia:
il y a quelques azulejos:
la vue:
mais on déballe surtout ça: un gâteau aux amendes de la Confeitaria Nacional. Les calories suffisent pour deux semaines, on en viendra à bout en 5 jours.
on déambule dans les ruelles...
en matière de collines, Lisbonne est pire que Rome:
une institution au sol collant, vente de liqueur de cerises, par bouteilles de toutes tailles ou par verre sur la rue:
puis il y a encore les funiculaires:
l'heure avance:
et nous rentrons à Cacilhas:
nous reprenons notre trafic et nous nous dirigeons vers la côte ouest (Costa de Caparica) et visons un des premiers campings mais bien qu'étant ouvert, le gardien nous dit que le camping ferme à 17h (très louche pour le Portugal). nous nous installons finalement au Camping Orbitur Costa de Caparica. le lendemain pour rejoindre le ferry, la marche à pied serait trop longue. mais comme les portugais se rendent le plus souvent en bus aux terminaux maritimes, il y a plein de place au parking du ferry.