12 avril 2018, jour 16: En route pour l'Extremadura
il faut différencier l'Extremadura espagnole qui est en gros entre Madrid, le Portugal et l'Andalousie et une Extremadura portugaise qui dénomme une zone côtière.
L'Extremadura espagnole est sur notre chemin et des vagues souvenirs du cours d'espagnol du collège (~1986) me rappellent des textes sur des contrés sauvages et des conquistadors. En effet c'est la bonne région pour ça: de la nature partout, des animaux sauvages à porté de main (en gros), des sites à se poser un peu partout, des petites villes chouettes si elles n'avaient pas cette sale histoire: presque tous les mercenaires espagnols en Amérique du Sud (faussement glorieusement appelés conquérants) viennent de cette région pauvre (elle l'était jadis et elle est toujours et encore terre d'exil).
et: c'est la région du jamón iberico! malheureusement la météo nous limitera dans nos explorations, nous partirons plus tôt que prévu en direction du Portugal.
il y a dans le sud de l'Espagne (nous y allons définitivement) beaucoup de barrages qui changent le cours des routes (même Google Maps ne suit pas), parfois il faut déplacer des ruines:
pour passer la nuit, nous visons le site des
Rochers granitiques du Monumento Natural de los Barruecos (plus connu peut être sous le nom de Museo Vostell Malpartida).
on se fiche du musée qui montre des œuvres d'un Dalí raté. la région est parsemée de rochers granitiques, et cela en soi vaut le détour:
on remarque sur la photo en haut le ciel gris, ce sera constamment ainsi, nous jonglons entre les orages et les rares rayons de soleil, parfois cela donne des beaux effets:
on entame un sentier dans les rochers. inutile de se fier aux indications...
on n'est pas les premiers à passer dans ce lieu enigmatique:
il continue à faire froid, nous sommes habillés comme en hiver chez nous dans les Alpes:
ces rochers sont cependant aussi un grand lieu de nidification des cigognes!
et c'est la grande saison...
elles sont très sociales visiblement:
un peu flamant rose quand même:
une retenue d'eau attire tous ces oiseaux et d'autres:
13 avril 2018, jour 17: los Barruecos
la météo très aléatoire, tous les deux un peu enrhumés mais l'endroit quand-même sympa, nous restons une deuxième nuit sans bouger le camion. peu de gens passent: un autre camion (Vendéen armée d'un gros téléobjectif) et quelques gens venant promener leurs chiens.
14 avril 2018, jour 17: Trujillo
le jour du départ la météo et notre santé s'améliore. bien sûr nous nous arrêtons partout. non loin des Barruecos se trouve une autre zone naturelle (avec aire CC), ici on attire même les cigognes.
Cáceres est la ville toute proche. pour nous c'est surtout l'endroit pour nous approvisionner au supermarché Carrefour sur la sortie ouest et chez les spécialistes du coin
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