Sardaigne 2016...

[fabio]

Tu m'as devancé!!!
Moi, j'allais dire que je te trouvais pas net comme mec

[Romarin 06]

Avec toutes les conneries qu'on peut écrire, il vaut mieux rester anonyme .
J'ai édité pendant que vous écriviez, il y a d'autres photos à voir...
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Samedi 17,

Si le temps le permet, j'irai bien voir les falaises de Capo Caccia demain par la mer. En kayak, quoi !

De notre bivouac, nous ne voyons pas la mer, mais les nuages qui défilent ne laissent rien augurer de bon quant à une sortie kayak.

Nous allons quand même aller à Capo Caccia, mais pour visiter la Grotta di Nettuno.
Les escaliers qui desservent la grotte valent, à eux seuls, le détour.


La grotte n'est pas mal non plus, même si nous en avons visité de plus spectaculaires...


La mer a bien grossi pendant notre visite, l'accès et la sortie deviennent scabreux pour les visiteurs.

De fait, nous apprenons en remontant au parking que les visites sont finies pour aujourd'hui....

Nous continuons notre déambulation motorisée vers le nord.
La mer ne cesse de grossir, le vent est bien établi...


Nous allons visiter Argentiera, friche industrielle qui n'est pas sans charme,

avant d'enfourcher les vélos (heureusement que nous les avions emmenés) pour une ballade très aérée.


Nous finissons la journée à Stintino pour faire un peu d'intendance. Intérêt limité du village, en revanche il y a de très belles plages (pour ceux qui aiment...) la possibilité de naviguer autour du Capo Falcone (j'avais prévu ça, aussi) ou encore de rallier Isola Asinara qui est un parc national.

Notre recherche de bivouac nous amène sur un des parkings qui bordent les plages (La Saline en l’occurrence) où se retrouvent de nombreux TUP et fourgons.

Nous étions le plus petit...

Pluies et vent pendant la nuit .
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Dimanche 18,

Si je vous dit que la mer est moutonneuse au large, et que le vent souffle... Hein, on dit quoi ?
On dit : "On continue la route"....

Mais avant, nous allons nous promener sur ces fameuses plages (Nous ne sommes pas pressés, c'est les vacances)

de fins grains de quartz blancs qui font leur attrait.

Direction Porto Torres :

visites diverses dont la basilique romane San Gavino datée du 11ème siècle.


Nous sortons alors qu'une violente averse s'abat sur la ville.
A la recherche d'un coin pique nique nous arrêtons au bord d'une plage.

Le temps ne s'arrange pas vraiment...

Passage à Castel Sardo que nous avions visité en 2012.


Passage à la Roccia dell'Elefante,

finalement assez ressemblante.

Nous allons ensuite à Isola Rossa où j'avais prévu une sortie kayak...

Pas de kayak aujourd'hui, mais une jolie balade entre deux orages.

Nous nous installons au camping à Vignola Mare sous une pluie battante, qui va durer une partie de la nuit...

Digression : C'est dans ces moments là qu'on apprécie le concept de fourgon aménagé, de pouvoir faire la cuisine à l'intérieur, de ne pas avoir à sortir pour grimper dans la tente de toit, d'avoir prévu un WC, un store qui sert d'annexe, etc...

[Romarin 06]

Lundi 19,

Le soleil est de retour, le vent et les moutons toujours bien présents , c'est comme ça, et nous allons faire avec, même si ça nous bloque pour l'activité kayak.
Ce n'est pas que soyons monomaniaques, mais nous sommes venus en Sardaigne pour pratiquer notre activité de loisir préférée...
A ce jour, même si nous sommes sortis plusieurs fois, le bilan nous semble modeste.

L'état de la mer ce matin...


Nous allons à Capo Testa.
J'avais prévu le tour en kayak, d'autant qu'on peut le faire en boucle
Photo Internet
en partant d'un coté pour revenir de l'autre.

Présentement, nous allons faire la boucle à pied.

Vue sur la Corse, située à moins de 14 km, et des tafonis à n'en plus finir...


Après quelques tours et contours (encore des coins où les CC et autres véhicules aménagés ne pas les bienvenus...) nous trouvons une plage pour passer un moment.

Les kite surfeurs sont à la fête...

En fin d'après midi nous allons nous poser dans un camping de Palau.

Si le temps le permet , demain nous allons naviguer dans l'Archipel de Maddalena !

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Mardi 20,

Bien que la mer ne soit pas trop agitée, le temps ne nous parait pas propice à une traversée vers la Maddalena. Nous avons le souvenir de 2012 où le vent s'était soudainement levé dans le chenal entre la côte sarde et les îles de l'archipel.

Nous partons vers le sud en longeant la côte au plus près.


Des rafales balaient le plan d'eau qui s'agite. Sans attendre, nous faisons demi tour contre le vent, en exploitant au maximum les déventes.
Objectif : revenir à la voile.

La traversée du chenal des ferries desservant La Maddalena est toujours un moment délicat, d'autant que c'est l'heure choisie par les voiliers, les traine-touristes et autres bateaux de plongeurs pour quitter le port.
Vous avez beau être prioritaire (navigation à propulsion humaine) il ne fait pas bon être sur la trajectoire de bateaux des centaines (miliers) de fois plus gros que vous .

Nous allons au fond de la baie, histoire de pagayer un peu et pour nous assurer un retour à la voile.


Et là, il faut retraverser le chenal, et cette fois c'est carrément sportif.
Il faut viser entre le ferry qui part et celui qui va arriver. Par ailleurs, trois traine-touristes sortent du port et se rapprochent (il ont du se donner le mot ) probablement pour voir de plus près ce drôle de bateau pointu avec une voile ronde.
Ça passe devant, derrière, je vous laisse imaginer les vagues croisées au-milieu desquelles nous nous trouvons.
Nous devons être présents sur des centaines de photos en Germanie et ailleurs ...
Heureusement que le vent tracte bien, ça aide à franchir les crêtes en gardant un bon cap. Retour normal une fois quitté le champ de bataille.
Pas de photo... J'en ai peu fait ce jour là, et surtout pas dans ces conditions.

Vélo et baignade l'après-midi.

[Romarin 06]

Mercredi 21,

Le vent est bien présent, la mer moutonneuse.
Nous bougeons après une deuxième nuit au camping.

On va faire un tour sur la


J'avoue que j'y mets les pieds avec réticence. Ils ne veulent pas de nous, ne leur donnons pas le plaisir de nous regarder de haut.
Ma Dame insiste, je concède un détour par Baia Sardinia,

où toutes les plages ressemblent à ça.
Non je n'irai pas à Porto Cervo, ni à Porto Rotondo.

En revanche, le détour par San Pantaleo est agréable.


De retour sur la côte il faut se décarcasser pour trouver un accès non payant à la mer dans une petite baie à l'abri du vent et des vagues, en ayant marché pas loin d'une demi-heure...


Pas de camping, c'est réservé aux pauvres qui n'ont pas droit de cité sur la Costa Smeralda, bivouac impossible selon nos critères, nous descendons au sud d'Olbia et trouvons un bivouac qui semble connu.

Nous serons une bonne vingtaine de CC ici ce soir. Une fois de plus, notre Trafic est le plus petit.
C'est en fait un grand parking de plage (sans panneau d'interdiction pour les CC) non payant, du moins à cette époque, déserté par les voitures.
Il y a des sanitaires en libre accès (mais fermés la nuit ) et une douche en plein air.

A quelques mètres de la plage,

à deux pas des étangs (aigrettes, flamands roses, etc)

face à Isola Tavolara qu'on ne lasse pas de regarder tant elle structure le paysage de toute cette région.

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Jeudi 22

La mer est calme le vent bien atténué.
Après quelques courses à San Teodoro, les conditions n'ont pas évolué, c'est plutôt bon signe.

Le bateau est préparé, le pique nique aussi, et nous partons le long du rivage vers le nord.


Il y en a qui sont plutôt bien placés...


Quelques coups de pagaie en solo au cours d'une halte baignade.


Nous continuons notre trait de côte. Les îlots succèdent aux écueils qui eux-mêmes bordent de petites plages de sable.


Pour ce qui est des écueils, qui s'y frotte...



Nous pique niquons à l'ombre d'un tamaris, face à Isola Tavolara.

En fait le vent souffle au large, mais la configuration de la côte nous mets à l'abri des moutons. La voile n'est pas installée (problème avec le jonc périphérique, j'ai préféré assurer le coup plutôt que d'abimer encore plus) dommage le vent porte dans le sens du retour.

Nous n'en sommes pas encore là, direction les îles en face de Costa Corallina.

Les photos ne rendent pas compte de la réelle transparence de l'eau, il faudrait pouvoir s'élever de quelques mètres... Re baignade.

Puis retour tranquille à Porto Taverna en marquant encore une longue pose baignade.

Nous restons ici ce soir...

[Romarin 06]

Vendredi 23,

Nous reprenons le bateau demain, il est temps de se préparer... psychologiquement.

Mais comme de gros nuages courent dans le ciel, nous décidons de plier et ranger le bateau. Direction Olbia.

Située au fond d'une profonde baie, la ville sans grand intérêt tire avantages de son port depuis l'occupation romaine.
Nous nous garons, facilement, sur le port, et partons déambuler dans la ville en direction la Basilica Minore San Samplicio, bel ouvrage roman alliant le granit et la brique.


Nous consacrons une partie de l'après midi à la recherche, dans un premier temps, et à la visite ensuite du Nurague Riu Mulinu O Cabus Abbas.
Situé sur une crête rocheuse d'accès peu aisé, l'édifice présente la particularité d'être entouré d'un très beau et long mur d'enceinte qui court en contre-bas, en épousant le relief ; de plus sa situation offre un vaste panorama sur la baie et le ville d'Olbia.


Baignade et ballade tranquille en fin d'après-midi, avant de rejoindre notre bivouac à Golfo Aranci.


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Samedi 24,


L'embarquement est prévu à 15h00, ça nous laisse un peu de temps.

Baignade,
alors que notre ferry arrive.

Visite de Golfo Aranci.

Repas de poisson...
C'est une poissonnerie (vente classique) qui a un petit kiosque où le poisson, péché cette nuit, est préparé, frit devant vous (vous choisissez la quantité désirée) et servi comme sur la photo. Hummmmm, j'en aurait bien repris une deuxième part.
Je ne vous dit pas la file d'attente...


Un dernier regard sur Capo Figari et Isola Tavolara, demain nous serons à Nice.

[Romarin 06]

En guise de conclusion

Le départ de Nice est un réel avantage pour les gens du sud, pas forcément pour ceux qui viennent du nord en traversant les Alpes pour lesquels Gênes est sûrement plus adapté. Il est aussi possible de partir de Toulon...
RAS quant aux traversées, chacun choisi le confort qu'il désire. Pour nous la cabine est incontournable.
Mesures de sécurité : les pièces d'identité sont vérifiées à l'aller et au retour, le véhicule est visité (à l'aller seulement) on ne peut pas appeler ça une fouille...
Personne ne s'est enquis du gaz, alors que le bateau fait escale à l'aller et au retour à Porto Vecchio...

2138 km parcourus pour 21 jours sur place, c'est beaucoup et raisonnable à la fois...
Il est certain que nous aurions moins roulé si nous avions pu faire plus de kayak. 7 sorties pour 21 jours, c'est beaucoup moins qu'espéré...
Certes, nous n'avions pas l'intention de pagayer les 21 jours, mais là ça nous laisse un goût de trop peu, d'autant que ces sorties ne correspondent pas nécessairement à celles que nous aurions aimé faire, la météo en a décidé autrement.
Peut être avons-nous été trop prudents certains jours, peut être aurions-nous pu insister et naviguer dans quelques baies abritées, encore fallait-il trouver une mise à l'eau...
Par ailleurs, préparer le matériel le ranger au retour (compter une heure pour l'ensemble) pour une navigation d'une heure (cas du samedi 10) n'est pas vraiment "rentable", même si nous étions en vacances...

Néanmoins, nous sommes satisfaits, la Sardaigne est belle et ne manque pas de points d'intérêts.
Les habitants sont largement moins "rugueux" qu'en Corse, les spécialités locales se laissent facilement déguster. Etc, etc.
Le temps a été mitigé avec une météo très venteuse et finalement pas mal de pluie ; mais nous nous sommes baignés tous les jours, à l'exception du dimanche 18.
Les chaussures de marche et les vélos ont été très utiles ; les vélos en particulier, qui nous ont permis d'occuper du temps que nous aurions souhaité consacrer au kayak .

Mais encore...
11 bivouacs pour 10 nuits en camping (le coût moyen de la nuitée est d'environ 22,00 €, fourgon avec électricité et deux personnes).
On trouve à bivouaquer, mais ce n'est pas toujours évident (ça dépend aussi des exigences de chacun) ; il n'y a pas (je n'ai pas fait de recherche spécifique) de camping dans l'intérieur. Si besoin, il faut demander dans les "Agriturismo" (dixit un sarde auquel je posais la question).

Il y a bien quelques points négatifs...
Une fois assimilée la logique de la signalétique routière , pour nous, le principal est l'état des bords de routes, parkings, plages, etc, qui servent de dépotoirs .
Non pas qu'on y amène des ordures (et/ou des encombrants) quoique, mais ON jette emballages, bouteilles, canettes, etc, là où on se trouve... Certes, il est des secteurs où il n'y a pas un seul container à ordure, ceci explique peut-être cela, pourtant il y a une politique de recyclage des déchets, assez complexe d'ailleurs (trop ???).
Pour autant, "ramener ses déchets" ne semble pas rentré dans les mœurs !