DANVAL a écrit : En attendant le nucléaire a l' avantage de ne pas concourir au réchauffement climatique qui est le danger le plus immédiat .
Je me permets de ne pas être tout à fait d'accord
- la construction d'une centrale ne se fait pas à la pelle ni à la pioche, il en aura fallu du CO2 pour la mettre debout.
- les gaziers qui y travaillent ne viennent pas à vélo.
- l'extraction du minerai (l'uranium) ne se fait pas non plus à la pelle et à la pioche, son enrichissement ne se fait pas à l'air comprimé, son transport ne se fait pas en brouette, et son retraitement après emploi demande aussi un tout petit peu d'énergie.
Et donc production de CO2, imparable...
Tommy a écrit :Je suis maraicher bio avec mes parents et j'ai bossé en BioCoop' et j'ai travaillé dans un magasin de petits producteurs pendant longtemps et a la biocoop beaucoup de 4x4 ect.. Et dans les rayons on peut apprendre qu'il est "tendance" de manger bio.
Bref ca craint...
[Edit] Ce que je veux dire c'est que c'est que le consommateur est le maitre de l'evolution des choses.
Bingo!
on a un petit paysan dans le coin, il a fait sa conversion vers le bio... ... en 1973!
Les quinze premières années, il en a chié des barres commack, et puis il a créé son petit magasin attenant à sa ferme, et puis il a agrandi son magasin, pour en faire un tout nouveau mahousse.
Au début, la clientèle était aussi "locale" que lui (retour de Katmandou, sandales en cuir, guitare en bandoulière, discours éthéré sur le pourquoi du comment) et maintenant, c'est du 4X4 à 65 000 € partout sur le parking.
Jusque là, je m'en fous, chacun fait comme il veut, mais là où ça me troue le cul, c'est quand je vois l'assortiment de son magasin qui au départ était à 85 % de produits de chez lui ou des chez ses potes maraîchers bio qui habitent dans les 50 kilomètres à la ronde, maintenant, c'est de l'importé en avion de l'Ethiopie, des pommes de Nouvelle Zélande, etc...
Quand je lui ai dit ma façon de penser, il a haussé les épaules en me disant que c'est ce que la clientèle demandait...