mais commençons dans l'ordre.
y aller: en ferry bien sûr, en hiver il n'y a des liaisons quotidiennes que de Livourne et c'est de là que nous sommes partis. Gênes était trop cher, les prix fluctuent comme pour les billets d'avion. Nous avons pris le passage de jour, histoire de voir quelque chose. de France en hiver il faut passer par la Corse je crois.
jour 1 (21 déc): sur le ferry de Livourne à Olbia
alors approche la veille, nous dormons assez bien dans le trafic au bord d'une piste dans les Monti Livonesi et embarquons pour le trajet de jour aux toutes premières lueurs matinales sur le quai Moby. on s'engouffre dans un des plus grands ferrys de la Méditerranéenne (175m):
sortir du port de Livourne dure un peu, on ne sort pas en ligne droite:
on passe 8 heures sur le navire, alors on est content de tout ce qui passe, par contre la Corse on ne la verra presque pas:
(d'autres heures passent...) et des bouts de terre apparaissent:
la nuit est tombée à l'arrivée, on fait le plein de vivres locaux au leclerc (!) à la sortie nord de la ville et on vise un petit cap tout près, dans une zone qui ne s'y prête pas car c'est la Costa Smeralda, la côte des riches avec police privé. mais on s'en fout comme les pêcheurs, en hiver tout est autorisé. il y a donc des panneaux en Sardaigne...
le matin nous nous retrouvons souvent parmi quelques hommes vert-orange, ce n'est pas surprenant, ils vont comme nous dans les bois:
jour 2 (22 déc): culture néolithique
bien oui, on n'est pas venu pour se baigner en décembre. la Sardaigne regorge de sites mégalithiques
notre fils s'est plaint d'aller voir tant de cailloux, alors on va à la plage de la Baia di Liscia pour passer la nuit:
c'est tout à nous ici
jour 3 (23 déc): côte escarpée
la Sardaigne a une côte très escarpée (à elle seule elle comptabilise 1/4 du trait de côte de l'Italie!), pourtant la plupart des endroits sont facilement accessibles. Cette multitude de caps et de presqu'îles peut aussi être utile pour se protéger du vent et des vagues (omniprésents en hiver).
un cap plus exposé est le Capo Testa, mais la météo est clémente, on verra d'autres jours plus "atlantiques"...
des rochers à tout faire:
et la Corse toute proche, enfin avec un bon téléobjectif:
il y a aussi des rochers volcaniques dans l'île:
l'île est grande et nous décidons de faire un peu de route. erreur finalement il ne refera jamais aussi beau et chaud dans les jours qui viennent. puis la journée se gâte car on avait visé un des 8 campings que j'avais repéré comme ouverts d'après leur site internet. pour finir on ne sera que 2 fois sur une camping. bref il le camping Li Nibari est fermé, nous sommes au milieu de rien entre Castelsardo et Porto Torres. les parkings entre route et plage ne nous plaisent pas. Alors nous allons retour sur Castelsardo sur une place avec cette jolie vue:
pour y aller la route se transforme en piste (bien) mais s'arrête assez vite (moins bien, on voit encore les dernières maisons). mais il commence à faire nuit. nous prenons même nos douches (extérieures) et la première petite Fiat vient faire un tour en laissant grincer les pneus. nous mangeons tranquillement, une deuxième voiture passe. nous nous couchons et d'autres passent. Les boules quies n'aident pas, on s'endort en 15 minutes et à la 20ième minute une voiture passe. à 2h du matin j'en ai marre, nous re-transformons notre trafic en voiture pour circuler et je file a fond la caisse (non sans me faire doubler pas d'autres) sur la voie rapide de la SP90 au site de Badesi où nous étions l'après-midi. On finit la nuit tranquille en nous n'entendront pas le pêcheur venu tôt le matin, il s'était garé loin et était resté silencieux! Leçon du jour: rester loin des villes si on a le sommeil léger.
jour 4 (24 déc): veille de noël et pas mal de choses à voir
commençons calmement après cette nuit écourtée à Badesi:
exploration des dunes pour se réveiller:
passage dans les terres pour couper le cap nord-ouest, San Pietro di Simbranos:
retour jusqu'aux temps où on vivait dans les grottes à Sedini:
et plus loin encore à Martis:
les sites plus "modernes" sont en général fermés, il nous reste l'extérieur à admirer, Basilica della Trinità di Saccargia:
on avait repéré la grande baie de Porto Conte pour passer la nuit (de noël). il y a une grande plage mais les sites sont moches ou inaccessibles (pas de 4x4). pour finir nous "grimpons" sur les hauteurs du Capo Caccia avec ses falaises abruptes, normalement pas le type de relief pour trouver une bonne place. en haut le vent souffle, une seule route descend à la mer, c'est embarcadère touristique pour des grottes de l'autre côté du cap.
il faut chercher quelques pierres pour de mettre droit. initialement je voulais me mettre directement sur le quai, mais il y avait une grande bosse à passer et la garde au sol du trafic...
on a tout pris avec, il est mangeable: