A l'occasion du montage de la banquette RIB dans le Trafic (objectif homologation en quatre places assises et 4 couchages) j'ai pensé qu'il pouvait être intéressant d'avoir un photo-reportage de l'installation.
Je ne reviens pas sur phase démontage (ici) pour libérer le plancher du fourgon.
Un gabarit papier (que j'ai oublié de photographier) permet de repérer l'emplacement des deux seuls trous traversant l'arrière du plancher.
Ensuite l'interface est posée sur le plancher pour prendre différents repères.
Après c'est la préparation de la tôle (2 mm d'épaisseur) qui sera collée sur les ondes du plancher, et le nettoyage de la calamine sur les parties de l'interface qui seront encollées.
Les accessoires (la boulonnerie, les équerres et une bande de caoutchouc).
C'est le moment de vous dire qu'Olivier est d'une méticulosité maniaque (j'espère qu'il le prendra bien
).Le travail se fait dans le calme, sans précipitation, consciencieusement.
L'étape suivante consiste à percer les longerons sous le plancher pour fixer les équerres. Pas évident sur mon fourgon, il a fallu en partie déposer la ferrure d'attelage et enlever, coté gauche, du mastic excédentaire (particulièrement abondant sur mon fourgon, ce qui n'est pas le cas de tous les Trafic, dixit Olivier).
Et là, ouverture du carton...
Olivier a profité de ma présence pour peser les différents éléments constituant une "banquette" RIB.
La tôle : 18 kg
L'interface : 38 kg
Les accessoires : 4 kg
La Banquette : 91 kg avec le double dossier
Soit un total de 151 kg dans mon cas (120 cm de large, deux appui-tête, 1 accoudoir central).
Maintenant ça devient sérieux. Non pas que ça ne l'était pas avant, mais il va attaquer la partie collages.
Pour ceux qui auraient encore des doutes, ce sont eux qui fixent la tôle et l'interface, il n'y a que deux vis qui traversent le plancher à l'arrière...
Il a fallu mettre un chauffage dans le fourgon pour relever la t° de travail. Il faisait 9°, il faut 10° minimum, mais c'est mieux si c'est plus...
Après la pause repas la t° au niveau du sol était de 17° (il faisait un sale temps à Villard-Bonnot. Ahh le norrrrd
).Après avoir nettoyé (un produit incolore Sika) toutes les parties destinées à être encollées, c'est le moment de passer le primaire d'accrochage sur toutes les surfaces qui recevront de la colle (Sika 256, colle à pare-brise).
On arrive à la phase collage de la tôle.
La canule de la cartouche Sika est découpée spécifiquement pour que le cordon de colle fasse 20 mm de large sur 2 mm d'épaisseur après écrasement.
Mêmes opérations (nettoyage, primaire, encollage) pour l'interface.
Olivier place des cales pour coller juste du premier coup, parce que quand c'est posé l'adhérence est telle que la marge de manœuvre est très réduite.
Encollage.
Pose en place.
Les cordons de colle sont soigneusement écrasés, la banquette est juste posée sur le cadre le temps de la polymérisation.
Pour en finir avec le cadre, Olivier boulonne les équerres sur les longerons et le cadre (je ferais deux photos des équerres quand je lèverai l'arrière du fourgon) puis remonte la ferrure d'attelage.
Et quand j'arrive le lendemain matin la banquette est en place.
Olivier n'a pas bloqué les vis pour éviter l'écrasement des rondelles, sachant que je vais démonter l'ensemble pour refaire le plancher et remonter l'aménagement (interdit de rouler avec des passagers dans ces conditions...).
7 cartouches de 360g soit 2.5kg tout de même 
