Comme évoqué dans le sujet de H BES nous sommes partis quasiment 3 semaine (20 jours précisément) pour nos vacances de fin d'été.
Pas encore retraités, mais n'ayant plus d'enfant en âge scolaire, nous partons chaque année, une semaine en juin et deux à trois semaines en septembre.
Départ donc le samedi 5 septembre, traversée obligée de l'Italie et bivouac en Slovénie.
Ce sera le seul des vacances, le camping sauvage sous toutes ses formes étant rigoureusement interdit en Croatie.
Ceci étant dit, nous avons traversé des zones de moyenne montagne où il ne doit pas être bien difficile de s'isoler pour passer la nuit, mais ce n'est pas forcément les secteurs où l'on souhaite aller pour un séjour croate.
Petite digression : je l'ai dit dans un autre sujet, la réputation de la police croate me semble usurpée, j'en veux pour témoignage la façon dont conduisent certains croates, un peu comme en Italie, qui n'ont pas l'air de craindre leur police. En tout état de cause, nous avons vu un seul radar mobile, et une ou deux voiture de police en embuscade.
Notre programme est le suivant : Visite de Plivice, descente sur Dubrovnik -visite, suivie des bouches de Kotor au Monténégro. Après quoi on avisera en fonction du temps qu'il fait, de nos envies et motivations, du temps qu'il nous reste, avec le but avoué de profiter de la mer, de faire du kayak (de mer) tout en remontant vers le nord (en limitant les km parcourus) sans trop repasser au même endroit tout en visitant les "incontournables". Vaste programme certes, mais pas du tout préparé.
Dimanche 6, nous rallions Plivice par l'intérieur du pays
(ces secteurs de moyenne-montagne) pour nous installer au camping "officiel" du parc national (kamp Korana à Plitvicka Jezera). Outre le fait que c'est le plus proche du parc, vous bénéficiez de la navette bus pour aller à l'entrée du parc (7 km). Retour par le même moyen le soir. Commode.
Lundi 7, visite du parc national de Plivice.
Oubliez ce que vous connaissez des PN français... Pas moyen de quitter les sentiers, un monde fou (ahh les japonais avec leur perche à selfies) amalgamé sur les passerelles de bois (pas moyen de passer ailleurs) pour se retrouver concentrés sur un des quatre points de ralliement (WC, souvenirs, restauration, etc). C'est particulier, mais de toute beauté, de l'eau cristalline partout, des dizaines (centaines) de cascades et des bateaux à moteurs électriques pour traverser le plus grand lac.
Je ne vais quand même pas vous mettre les photos qu'on peut voir partout...
Mardi 8, transit vers le sud. Nous décidons de prendre l'autoroute pour gagner du temps.
Aire d'autoroute croate.
L'autoroute nous "pose" à proximité de Ploce. Nous prenons une petite route le long de la Neretva qui nous emmène vers les plages qui bordent la plaine alluviale. Pique nique. Dubrobnik peut attendre, elle est à moins de 100 km.
Un petit bout de Bosnie-Herzégovine à traverser (une simple vérification des cartes d'identité) et nous voilà bientôt à proximité de "la perle de l'Adriatique".
Dubrovnik "le neuf".
Encore quelques km et la route en corniche nous permet de découvrir
l'ancienne Raguse, rivale de Venise.
Bon, entre vous et moi, Dubrobnik vaut le voyage, si, si, mais ce n'est pas Venise non plus...
Installation au camping Kate à Mlini. Pas transcendant mais sympa, de plus le patron parle français et est de bon conseil.
Autre avantage il suffit de descendre les escaliers jusqu'au port pour prendre la navette maritime pour DubrobniK, et ça vaut vraiment le coup (ceux qui ont tenté de se garer dans la ville comprendront). Par ailleurs, arriver par la mer dans cette cité chargée d'histoire présente une saveur particulière.
Mercredi 9, visite de Dubrobnik.
Soleil légèrement voilé le matin, franchement gris l'après-midi.
C'est beau, malgré les milliers de touristes (ahh les japonais avec leur perche à selfies) on sent le poids de l'histoire, il suffit de regarder les pierres, qu'elles soient simples pavages, fortifications ou frontons sculptés.
Arrivée par la mer.
L'histoire, la grande, est sous nos pieds, sur les murs et au dessus de nos têtes.
A Dubrovnik, les habitants (les touristes aussi) aiment bien les chats qui semblent apprécier la douceur de vivre en ces lieux,
faisant fi des déambulations multiples et des photographes. Cabot va !
En fin d'après-midi, le bateau nous ramène, fatigués, à Mlini. C'est l'occasion de repasser devant les vestiges de cette guerre pas si éloignées (1991/1995) qui vit s'entretuer nos voisins des Balkans. Les stigmates de ces années d'horreur sont encore très présents et dans les villages de l'intérieur, il n'est pas rare de voir des ensembles de maisons détruits, brulés, restés à l'état de ruines.
Ici, il semble que ce soit des hôtels de bord de mer bombardés en même temps que Dubrovnik. Bon d'accord, il ne sont pas jolis, mais ce n'est pas une raison...
La photo a été faite le matin.
Jeudi 10, Kotor;
A 90 km de Dubrobnik, il ne faut pas manquer d'y aller. Ce jour là le temps est franchement maussade, pas de pluie, mais le plafond est bas.
Kotor est nichée au fin fond des Bouches du même nom. La route longe la côte tout autour du fjord entouré de montagnes.
La visite de la ville est intéressante, en particulier les remparts qui l'entourent. 1350 marches sur des escaliers particulièrement bien balancés (les contre-pas sont très rares) sur 260 m de dénivelée et une vue plongeant sur la ville.
Le retour se fait par la rive sud, la route très étroite traversant de nombreux petites villages fort sympathiques, jusqu'au bac qui permet de regagner la rive nord.
Là, pas le choix il faut reprendre la même route qu'à l'aller, mais le soleil couchant change la vision des paysages. Troisième nuit à Mlini ; demain nous entamons la remontée vers le nord.
Vendredi 11, journée de transit.
Le programme de la première semaine est bouclé, passons à la deuxième partie, à savoir, pas de programme. Nous avons bien quelques idées, mais tout est modifiable selon le principe
Pour remonter vers le nord depuis Dubrovnik, le choix des itinéraires est limité. De fait la route côtière, même si nous l'avons prise à l'aller, s'impose à nous sur une soixantaine de km pour rejoindre la presqu'ile de Peljesac.on avisera en fonction du temps qu'il fait, de nos envies et motivations, du temps qu'il nous reste, avec le but avoué de profiter de la mer, de faire du kayak (de mer) tout en remontant vers le nord (en limitant les km parcourus) sans trop repasser au même endroit tout en visitant les "incontournables".
Visite de Ston et de ses remparts.
Encore des remparts !
Les marais salants, pourtant réputés, ne nous attirent pas plus que ça.
Nous continuons notre route, à travers la presqu'ile et les zones brûlées en début d'été.
Certains ont tout perdu, exploitations, véhicules, matériel agricole... On se rend bien compte que la priorité des pompiers, comme partout, était de préserver les habitations. Par endroit, les zones incendiées démarrent au bords de l'eau, jusqu'en haut des versants, où seuls quelques arpents de vigne ou d'oliviers ont échappé aux flammes (pas de photo, par le cœur à les faire...).
Même si la côte est d'un abord difficile, à Trstenik nous trouvons une piste au milieu des vignes, qui nous amène à une plage de galets pour la pose pique-nique/baignade.
Notre objectif du jour est l'ile de Korcula, nous rejoignons Orebic pour prendre le ferry.
L'ile barre l'horizon, Orebic est à droite.
A Lumbarda au sud de l'ile, et de la ville de Korcula, nous trouvons un Autocamp chez l'habitant,
à 30 m de la mer, sanitaires privatifs (nous sommes les seuls occupants) propriétaire agréable, parlant l'anglais.
A signaler que l'anglais est parlé, quasiment, par tous les intervenants du tourisme, voire plus...
Demain kayak .